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Historique

La création date de 1946.

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AMEL

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La dénomination AMEL signifie « Applications Modernes de l’Électricité »
– « Applications » pour occuper le début du classement dans les annuaires, le fameux « BOTIN ».

– « Modernes » parce que tout ce qui était nouveau à cette époque était nécessairement moderne.

– « de l’Electricité » parce que les premiers produits fabriqués étaient des torches électriques.

Le fondateur, monsieur Raoul GASSER, ingénieur Arts et Métiers Pa 22, avait en 1946 une vingtaine d’années d’expérience dans la fabrication de l’aluminium allant de l’electrolyse pionnière chez l’ancètre de PECHINEY Ales Froges Camargue, à la direction du Centre Technique de l’Aluminium.

Les réflecteurs nécessaires aux torches des débuts étaient sous-traités puis intégrés par AMEL. Lorsque le principal débouché des torches se tarit, elles étaient destinées aux colonies, l’invention d’une machine à repousser automatique ouvrit de nouveaux horizons en permettant la fabrication à faible cout de pièces délicates en aluminium : les réflecteurs pour lampe frontale des mineurs du monde entier, le traitement de finition était alors sous traité.

La qualité de cette dernière opération étant aléatoire, monsieur GASSER participa dans les années 60 à la rationalisation d’un procédé de brillantage performant, le « BRYTAL ». A partir de cette époque, la société maîtrisa donc toutes les phases de la fabrication des réflecteurs et miroirs en aluminiumétude, obtention des formes et finition. Il ne manquait à la palette que la fabrication de la matière première mais monsieur GASSER la connaissait bien et, son activité nécessitant l’utilisation d’aluminium de haute pureté, la société servit bien souvent de cobaye à ses anciens collègues restés chez PECHINEY pour la mise au points de nouveaux produits, en particulier le « plaqué ».

Le fondateur avait forgé trois devises pour son entreprise : « Jamais pris », « Je réfléchis » et « Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer ». Cette dernière lui a couté de nombreuses heures à la poursuite, infructeuse, de la fabrication d’un miroir de qualité suffisante pour équiper un téléscope à prix « grand public ».

Par contre, les deux premières sont perpétuées par monsieur LEFEBVRE, un de ses petits enfants, ce qui permet de satisfaire aux demandes toujours plus complexes et exigeantes des bureaux d’études des clients du troisième millénaire (émergence des LED).

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